On pense souvent que c’est l’hiver que les chevaux sont les plus à même d’être gênés au niveau de leurs voies respiratoires. En effet, comme ils passent plus de temps à l’intérieur ou à manger, ils sont plus exposés à la poussière présente dans le foin et la paille par exemple. Cependant, lorsque l’été arrive, les voies respiratoires de votre cheval peuvent aussi se retrouver perturbées.

Les signes respiratoires qui doivent vous alerter

Si les voies respiratoires de votre cheval sont atteintes, il peut présenter des symptômes très différents comme de la toux, des décharges nasales (à l’effort ou même au repos), de la fièvre, une respiration plus rapide et/ou bruyante, une difficulté à bien récupérer ou même des baisses de performances…

Nous l’avons vu dans notre article sur la toux, même si la toux de votre cheval ne semble pas très grave, il est bien de la prendre en charge rapidement pour éviter une aggravation qui pourrait s’étendre plus dans les voies respiratoires.

Les pathologies « classiques » de l’été

Comme les signes, les causes de pathologies respiratoires peuvent être très nombreuses. Cependant en été, la hausse des températures entraine souvent une sècheresse des sols, ce qui augmente la quantité de poussière dans l’air.

En plus de cela, à la belle saison, le niveau de pollens présent dans l’air peut être assez important. Poussière et pollens sont les deux principaux allergènes impliqués dans les affections respiratoires comme l’emphysème.

Dans les pathologies respiratoires que l’on trouve en été, on va trouver toutes les maladies infectieuses comme la grippe, la rhinopneumonie… En effets, les chevaux qui sont amenés à aller en compétitions ou sur des rassemblements vont quitter leurs écuries mais aussi se mélanger avec d’autres chevaux, pouvant être porteurs de ces différentes maladies, ce qui augmente le risque de contamination.

Enfin, on y pense parfois un peu moins pour les chevaux, mais avec les fortes chaleurs, il arrive que la pollution de l’air soit un peu plus importante (surtout aux abords des grandes villes). Certains chevaux peuvent être sensibles à cette pollution et présenter des gênes respiratoires lors des pics de pollution. 

Que faire pour protéger les voies respiratoires de votre cheval en été ?

Surveiller son environnement

Nous en avons beaucoup parlé dans nos précédents articles, mais la gestion de l’environnement est le meilleur « traitement » et/ou la meilleure prévention pour les troubles respiratoires.
En été, les allergènes pouvant être très présents dans les paddocks et/ou les prés, il peut être intéressant de choisir les périodes de sorties. Par exemple, si vous avez des champs cultivés à proximité, éviter de laisser le cheval dehors lors des travaux entrainant beaucoup de poussière. De plus, en cas de périodes avec beaucoup de pollens, un pâturage nocturne pourra être préférable. Il peut être intéressant de sélectionner des pâtures, avec une quantité de pollen plus faible, en essayant de limiter le nombres d’arbres à proximité ou d’arbres moins producteurs de pollens. 
Toute l’année, si votre cheval à une part importante de fourrage sec dans son alimentation, pensez à limiter la poussière de celui-ci. N’hésitez pas à le mouiller avant la distribution, cela permet de capter la poussière et de limiter l’inhalation par le cheval.  Enfin, si votre cheval vit à l’extérieur, il faut éviter de le nourrir directement au sol si ce dernier est très poussiéreux, il est préférable de lui donner dans un seau. 
Pour les chevaux au travail, ne négligez pas l’environnement où vous faites vos séances. Dans la mesure du possible travaillez dans des carrières peu poussiéreuses (arrosées régulièrement…) mais surveillez aussi vos chemins de balades qui avec la chaleur peuvent également vite devenir poussiéreux. Le travail est aussi important à surveiller que l’endroit de vie, car lorsqu’il est à l’effort, votre cheval peut dilater ses naseaux et ainsi « absorber » plus de poussière. 

L’alimentation au service des voies respiratoires

Comme pour le reste de l’année, surveillez l’alimentation de votre cheval. Avec les fortes chaleurs et le fait de respirer plus difficilement, il peut perdre plus d’eau et d’éléments via la transpiration, n’oubliez pas de lui laisser de l’eau à volonté et d’utiliser des électrolytes si besoin. De plus, si votre cheval respire plus difficilement, sa consommation d’énergie peut être augmentée et il faudra adapter son alimentation. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.
Vous pouvez également soutenir la respiration de votre cheval grâce à des compléments alimentaires. Certaines huiles essentielles (Niaouli, Romarin, Eucalyptus, Pin sylvestre) aident au confort respiratoire des chevaux. Le Balsamic Air ainsi que le Balsamic Control contiennent certaines de ces huiles essentielles pour aider votre cheval tout au long de cette période difficile pour les voies respiratoires.

Comme toujours, en cas de doute sur la respiration de votre cheval, prenez contact avec votre vétérinaire.
Si vous avez des questions relatives à la respiration de votre cheval, n’hésitez pas à nous retrouver sur les réseaux sociaux.

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