Locomotion de son cheval pendant l’effort
Prendre soin de la locomotion de son cheval pendant l'effort
Quelle que soit votre discipline, de nombreux facteurs vont entrer en jeu dans la performance de votre cheval.
- Ses capacités physiques naturelles. En effet certaines races sont prédisposées génétiquement pour certaines capacités et donc certaines disciplines.
- Son bien être entre également en compte dans la maximisation de ses performances. La présence de douleur va limiter sa capacité à performer mais aussi son bien être mental.
- Son niveau d’entrainement va conditionner sa capacité à performer.
Lors de l’entrainement de votre cheval, la locomotion va être un point clé à surveiller et particulièrement lors des périodes avant et après l’effort.
L’échauffement : la mise en route de votre cheval
Le premier rôle de l’échauffement va être de « chauffer » votre cheval c’est-à-dire d’augmenter sa température corporelle. Votre cheval étant maintenant mis à l’effort, son rythme cardiaque et respiratoire vont augmenter. Toutes ces augmentations ont pour but de préparer l’organisme à une production plus importante d’énergie lors du travail.
Au niveau de la locomotion de votre cheval cela va permettre deux choses, de solliciter progressivement les muscles et les articulations de votre cheval avant d’appliquer des contraintes plus importantes lors de la séance :
- L’échauffement va permettre d’étirer progressivement les muscles, tendons et ligaments. Cet étirement progressif va permettre d’éviter un étirement violent pendant un effort et donc un risque de rupture des fibres de ces structures.
- L’échauffement va permettre d’échauffer les articulations. La mobilisation progressive des articulations va permettre un échange entre le liquide synovial et le cartilage et ainsi rendre l’articulation prête à être mobilisée de façon intensive.
En équitation, on va plus parler de détente que d’échauffement. En effet, en plus de préparer le cheval physiquement à l’effort, ce moment permet également au couple cheval et cavalier de se préparer psychologiquement au travail en se détendant.
La durée de votre détente dépendra bien évidement de nombreux paramètres :
- L'âge du cheval et son niveau de travail.
- Le mode d'hébergement ; un cheval qui vit au pré (en mouvement quasi perpétuel) aura besoin de moins de temps pour « chauffer » son appareil locomoteur qu’un cheval qui vit dans un box et qui est plus immobile.
- La saison. L'hiver et le froid allongent le temps de détente. Le corps est plus contracté avec le froid et donc va mettre plus de temps à se relâcher.
- Le type de détente. Détendre votre cheval pour une séance de longe ne sera pas la même chose que détendre en concours.
La locomotion de son cheval. Certains chevaux sont plus raides que d’autres en début de séance et il peut être intéressant d’adapter leur détente. Par exemple pour un cheval sujet à des douleurs de jarret, le travail en ligne droite entrainera moins de contrainte sur ces articulations que sur des cercles. Pour certains chevaux, il peut aussi être intéressant de masser le dos pour commencer à l’échauffer avant la séance.
La récupération : retour au calme
En fonction du type d’effort demandé à votre cheval, vous n’allez pas vous orienter vers le même type de récupération. En cas de travail d’intensité relativement faible ou à faible vitesse, comme une séance de travail assez classique, une récupération passive sera suffisante.
Il vous suffira alors de faire marcher votre cheval au pas pour aider son rythme cardiaque et respiratoire à revenir presque au repos.
Dans le cas où votre cheval aurait fourni un effort plus intense ou de plus longue durée, vous aller probablement devoir passer par une phase de récupération dite active.
Il s’agit ici de garder le cheval en mouvement dans une allure relativement modérée (petit trot généralement). L’objectif est de continuer à mobiliser l’organisme du cheval mais de façon moins intense pour redescendre progressivement le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire. Cette récupération va également permettre d’éliminer les toxines produites lors de l’effort (principalement le lactate).
Il est important de faire cette étape de récupération directement après l’effort, si vous attendez, même quelques minutes, il sera trop tard et les déchets accumulés pourront entrainer des problématiques comme les courbatures.
Quelle que soit la récupération que vous avez utilisée, en fonction de votre cheval et de ses besoins vous pourrez être amenés à lui faire des soins plus spécifiques.
Par exemple, si vous avez travaillé sur un sol assez profond, vous pouvez doucher les membres de votre cheval et y mettre de l’argile. Si votre cheval a tendance à avoir des raideurs musculaires, vous pouvez le masser avec une crème ou un gel à base d’arnica comme l’Ekylaxyl.
Il peut également s’agir d’utiliser des compléments alimentaires pour favoriser la bonne récupération de votre cheval. Certaines plantes peuvent aussi favoriser une bonne récupération des articulations et des muscles après l’effort et améliorer la souplesse de votre cheval comme le Saule Blanc et la Boswellia serta, que l’on retrouve dans l’Ekyflex Nodolox.
Un échauffement et une bonne récupération sont aussi des éléments qui peuvent permettre de limiter certaines pathologies musculaires comme certains types de myosites. Pour la protection musculaire, des compléments alimentaires à base de vitamine E et sélénium sont aussi des éléments qui permettent de favoriser la récupération musculaire, c’est le cas de Myostem Protec.
Afin de permettre à votre cheval de rester performant, il est donc essentiel pour vous de bien gérer les efforts de votre cheval à la maison comme en concours et donc de ne pas négliger les périodes d’échauffement et de récupération qui sont essentielles à la bonne locomotion de votre cheval.
En cas de doute sur la locomotion de votre cheval, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire. Les produits Audevard sont disponibles chez votre vétérinaire, demandez-lui conseil pour trouver la formule la plus adaptée à votre cheval.