Pour assurer la bonne santé de votre cheval, il est important de comprendre comment celui-ci fonctionne. Si sa locomotion est essentielle pour de bonnes performances, rien ne serait possible sans un système respiratoire performant. En effet, c’est ce dernier qui va assurer les apports en oxygène, nécessaire au fonctionnement de tout l’organisme, ainsi que le rejet du gaz carbonique. Si on parle de respiration, vous pensez probablement aux poumons et aux naseaux de votre cheval, mais le système respiratoire est un petit peu plus complexe. Nous vous proposons de faire un point sur l’anatomie et le fonctionnement de l’appareil respiratoire de votre cheval.

Anatomie générale de l’appareil respiratoire

Si l’appareil respiratoire de votre cheval présente de nombreuses similarités avec le vôtre, nous allons voir qu’il possède des particularités liées à son adaptation pour la course et l’effort.

Si on regarde l’appareil dans sa globalité, il est constitué de trois grandes parties :

  • Les voies aérifères : C’est la partie qui fait l’interface entre l’air de l’extérieur et les poumons.
  • Les alvéoles pulmonaires : C’est la partie où se fait l’échange des gaz avec le sang.
  • Les muscles de la cage thoracique : Responsables de la modulation du volume des alvéoles et donc des échanges gazeux.

Dans cet article nous allons nous intéresser particulièrement aux voies aérifères qui sont extrêmement développées chez le cheval car très importantes pour sa bonne respiration.

Les voies aérifères, au cœur de l’appareil respiratoire

Les voies aérifères commencent au niveau des naseaux qui sont formés par du cartilage qui permet les inspirations et les expirations. La capacité de mouvement des naseaux est très importante si bien qu’ils ont la possibilité de s’ouvrir largement, grâce à des muscles faciaux, et ainsi faire circuler un grand volume d’air. Contrairement à l’homme, le cheval ne peut respirer que par le nez ce qui explique cette capacité « d’ouverture » des naseaux.

Une fois dans la cavité nasale, l’air va être en contact avec une muqueuse qui est fortement vascularisée et c’est là que l’air inspiré va être réchauffé. C’est également dans cette région que vont se trouver les sinus et les poches gutturales. Même si les rôles de ces deux zones ne sont pas bien définis, certaines structures vasculaires et nerveuses importantes passent à proximité. Des atteintes à l’une de ces zones peuvent entrainer des conséquences parfois dramatiques pour votre cheval.

Ensuite, l’air va passer par le pharynx puis par le larynx. A l’entrée du larynx, on va trouver deux éléments qui font « la circulation » entre l’air et la nourriture :

  • L’epiglotte qui a pour rôle la filtration entre air et nourriture. Elle est baissée pour laisser passer l’air quand le cheval respire et elle se relève pour « fermer » le larynx lorsque le cheval déglutit et ainsi éviter que les aliments passent dans la trachée.
  • Le voile du palais qui a pour rôle d’envoyer l’air vers la trachée et surtout d’éviter que de la nourriture ne reparte vers la cavité nasale.

Le larynx est une zone très musculeuse. C’est d’ailleurs grâce à une contraction particulière de ces muscles lors de l’expiration et l’activation des cordes vocales que le cheval peut hennir. Il arrive que certains muscles du larynx ne puissent plus se contracter correctement entrainant un dysfonctionnement d’une corde vocale (généralement à gauche) qui peut limiter la circulation d’air en obstruant une partie du larynx. Au repos cela ne pose pas de problème, mais lorsque le cheval est mis à l’effort, il peut avoir des difficultés pour respirer et produit généralement un bruit anormal, c’est ce qu’on appelle communément le cornage.

Une fois le larynx passé, l’air se retrouve dans la trachée puis il va aller dans les bronches, puis les bronchioles avant de finir au niveau des alvéoles qui sont des « petits sacs » aux parois extrêmement fines qui permettent de faire les échanges gazeux avec le sang.

Comme nous l’avons dit plus haut, l’oxygène contenu dans l’air entrant va aller dans le sang et ainsi alimenter tout l’organisme. Le gaz carbonique (déchet de l’organisme) va passer du sang vers l’air pour ensuite être expulsé vers l’extérieur via l’expiration.

Nous avons donc décrit l’appareil respiratoire de votre cheval. Comme vous l’avez compris, il y a une « voie unique » pour fournir de l’oxygène à l’organisme de votre cheval et cette voie est fragile. Dans de prochains articles, nous vous proposerons des conseils pour prendre soin de cet appareil respiratoire en été et en hiver, et aborderons les principales pathologies (toux, emphysème) pouvant l’atteindre pour que vous puissiez au mieux prévenir les problèmes respiratoires chez votre cheval.

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