Par Audevard, le 06 juillet 2020

Dans le cadre de notre partenariat avec le Cadre Noir, nous vous proposons d’en savoir plus sur cette institution à travers des articles rédigés par les équipes du Cadre Noir.

Le premier article est consacré aux figures de haute école : la courbette, la croupade, la cabriole, retrouvez toutes les informations dans l’article rédigé par le Cadre Noir.  

L’histoire des sauts d’écoles 

Les sauts d’écoles du Cadre noir sont le résultat d’une évolution de ceux pratiqués dans les académies de l’ancienne école telle que le Louvre, les Tuileries ou Versailles pour arriver à ceux pratiqués aujourd’hui. Saumur est d’ailleurs la seule école à présenter les sauts de façon collective.

Les airs relevés naissent à partir de la Renaissance. Ils regroupent les mouvements dans lequel le cheval détache son avant-main, son arrière-main ou les deux simultanément.
Ils n’ont jamais eu pour vocation une utilité militaire, malgré ce qui a pu être pensé. La maitrise technique et la préparation demandée prouvent qu’elles n’ont pas leurs places dans un contexte militaire où la rapidité prime. Ils ont pour fonction d’illustrer l’aboutissement du dressage du cheval de manège. On distingue les airs relevés des airs bas : passage, piaffer, pirouette…

Leurs intérêts aujourd’hui sont multiples : mise à l’épreuve de la solidité et de la légèreté du cavalier, ils confirment aussi la précision de l’éducation de la monture. Tous les sauts d’école sont enseignés d’abord à pied et éventuellement aux piquets puis monté. Le cavalier est d’abord passif et les ordres sont donnés par les écuyers à pieds situés à côté, puis quand le cheval est prêt le cavalier donne les ordres seul. Une fois que le cheval sait réaliser l’ensemble des trois sauts d’école seul avec son cavalier, à pied ou monté, il faut encore l’habituer à les réaliser en groupe, autour d’une dizaine d’autres chevaux.

Les différents sauts d’écoles 

  • La courbette: le cheval se dresse sur ses postérieurs en gardant ses jarrets légèrement fléchis et les antérieurs ployés. Il conserve sa position quelques secondes, immobile. Le piaffer sur les hanches est le préambule de cette figure.

 

  • La croupade: le cheval prend appui sur ses antérieurs et décoche une ruade énergique tout en conservant sa mise en main. Elle est demandée à partir du piaffer sur les épaules. Elle est parfois réalisée aux piquets, notamment en gala.

  • La cabriole: à partir d’un galop très rassemblé appelé le terre-à-terre, le cheval se propulse pour sauter en l’air. Au plus haut, il décoche une ruade horizontale aussi énergique que possible. C’est le point d’orgue de l’éducation. Elle demande de nombreuses qualités physiques (souplesse, musculature, force et énergie) et psychologiques. Unique en son genre, ce mouvement n’a pas évolué depuis le XVII -ème siècle. C’est un air extrêmement élaboré et tous les chevaux n’en sont pas capables.

 

L’apprentissage des figures de haute-école suit un ordre précis. On apprend au cheval la courbette tout d’abord : piaffer, engager les postérieurs et abaisser les hanches tout en soutenant son encolure. Ensuite vient le tour de la croupade : allègement de la croupe, rebond, équilibre. Puis la cabriole qui peut être assimilée à un savant mélange des deux mouvements précédents.

Crédit photos : Alain Laurioux, Laurent Vilbert

Rejoignez l'équipe
Audevard

Vous souhaitez travailler chez AUDEVARD ? Trouvez chez nous un environnement dynamique, une équipe à taille humaine, des projets innovants, le tout dans une atmosphère conviviale !

Voir toutes nos offres

Contrôle de
contaminants dopants

Audevard

⚡ Votre navigateur est obslète ! ⚡

Mettez-le à jour pour voir ce site correctement.

Mettre à jour